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26-03-2024 : Conférence de Christian Wagner. Quand les Vosges fabriquaient des patriotes
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1870 entre (enfin) au catalogue d'Edhisto

 

Un petite révolution édhistienne ; enfin un département 1870 au catalogue d'Edhisto Editions.
Lorsque, le 1er août 1914, les gendarmes placardent l’affiche appelant à la mobilisation générale, l’enthousiasme est loin d’être la note dominante dans une population placée depuis 1871 à la Garde d’Honneur de la France. Les Vosgiens ont eu 40 années pour « travailler » leurs devoirs, en particulier le devoir patriotique, obligation autant morale que civique, garante de l’intégration de chacun dans l’État-Nation. En ce sens, le complexe civisme-patriotisme transmis par l’école et l’armée a assuré la préparation morale qui a permis l’acceptation de la guerre, courte croyait-on, en août 1914. L’"effet?frontière" a exacerbé leur patriotisme tout en le prémunissant du nationalisme et cet attachement à la France constitue un facteur de cohésion morale très puissant, ce que révèle la faiblesse des contestations en ce mois d’août.
Car les Vosges ne sont ni le Midi rouge, ni la Vendée des Blancs, ni les Cévennes des Camisards. Le patriotisme vosgien, dont les lignes de force se dessinent après la défaite de 1870, conserva sa physionomie d’ensemble plusieurs décennies plus tard.
Christian Wagner, que vous connaissez déjà puisque excellent présentateur de Georges Villa, primé récemment nationalement, a livré dans cette analyse une étude sérieuse, profonde et documentée sur le sentiment national vosgien de l'entre-deux-guerres, de 1871 à 1914.
TOUS PATRIOTES. Vivre sur la Ligne Bleue des Vosges est le chaînon manquant d'un entre-deux-guerres qui éclaire opportunément le paradigme du "comment les vosgiens sont entrés en guerre en août 1914".
A lire absolument car cet ouvrage est préliminaire au travail monumental d'Anne Peroz sur les civils vosgiens dans la guerre de 14 "Vivre à l'arrière du front". 

 


Rendez-vous de l'Histoire de Blois

Bonjour à toutes et à tous. 

En raison de notre présence aux Rendez-vous de l'Histoire de Blois et de l'éloignement du siège que cette présence implique, nous vous informons et nous nous en excusons par avance, que vous constaterez un léger retard de traitement dans votre commande, qui ne sera traitée qu'à partir du mardi 10 octobre prochain. Merci de votre compréhension. Edhisto


Edhisto comme vecteur pédagogique

Avec la publication des carnets de guerre de l'artilleur Lucien Decroix et des actes du colloque sur les sciences de l'éducation Guerre en images et images de guerres, Edhisto continue son "auto-mission" de vecteur pédagogique qui dépasse de loin la seule fonction qui se veut à la mode de "passeur de mémoire". "Lucien Decroix" est le 10ème projet pédagogique réalisé par le Foyer Socio-éducatif du collège Paul Eluard de Noyon, auquel nous ajoutons le projet pédagogique publié au Beulay avec le Lycée Jules Ferry de Saint-Dié-des-Vosges il y a déjà de nombreuses années. La force d'Edhisto en la matière ? Pérénniser de la plus profonde manière possible le travail d'élèves en pleine construction culturelle et intellectuelle et fournir au final un travail remarquable, tangible et de savoir impérissable. Car seul le livre est une oeuvre de mémoire qui confine à l'immortalité. Bravo et merci à tous ces "ados", dont notre voeu caché est peut-être un jour d'en trouver quelques-uns inscrits sur le dos d'un livre sagement classé sur une étagère de bibliothèque. 


De l'ordre du pari dans le monde éditorial actuel, mais démarche indispensable

Edhisto publie à nouveau des actes de colloque. Exclu tant des subventions que des prix littéraires, l'acte de colloque est un OVNI tendant à l'élitisme culturel dans le monde éditorial actuel. Le porter, en version papier, à la connaissance du public, est une gageure et l'assurance de nourrir les stocks à l'inverse de la banquise dans le réchauffement climatique. Pourtant, combien est-il indispensable de témoigner de la vivacité des échanges scientifiques internationaux et des objets de recherches inédits dans domaines faussement réservés à une élite intellectuelle universitaire confinée dans son entre-soi. La publication des actes du colloque international de Saint-Dié-des-Vosges qui s'est tenu en juin 2019, bien malmené par la situation sanitaire, intervient à un moment où la situation, au moins culturelle, semble revenue "à la normale". Mais par-delà, cela permet à 17 contributeurs, pointures dans leur domaine, universitaire ou non, de ne pas avoir travaillé "pour rien" mais aussi de témoigner du savoir-faire organisationnel et catalyseur des deux présentateurs émérites ; Cédric Prévot et Denis Morin. Qu'ils soient ici remerciés d'avoir permis à la recherche de sortir de l'ombre et d'entrer par-là même dans les savoirs collectifs. 



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